Près de 80% des insectes que nous avions l’habitude de voir il y a 40 ans, ont disparu de la surface de la planète !
Impossible de les citer, il y en a beaucoup trop ! Cette pauvre courtilière (photo, merci Oreka), vient s’ajouter à la liste de ceux qui sont, eux, en voie de disparition.
Il est vrai que la courtilière est un drôle d’insecte, qui se régale dans les potagers, depuis toujours. Mais à l’aide d’ insecticides, (que nous avalons nous aussi par la force des choses), cette espèce va rejoindre les disparus et les légumes pourront pousser tranquillement.
Il est cependant regrettable de liquider sans état d’âme et dans le seul but de profits, la seule vrai richesse de notre terre, la diversité de sa faune et de sa flore.
Bien-sûr, la grande majorité des humains ne se soucie pas de ce massacre qui se déroule encore actuellement. C’est vrai que beaucoup de priorités passent avant. Mais les conséquences de ce désastre sont déjà connues : qu’il s’agisse d’animaux ou de végétaux, des espèces qui n’ont plus de prédateur naturel, profitent du grand vide qui est laissé dans la nature et prolifèrent de façon expotentielle. Le seul moyen de lutter contre ces ravageurs et envahisseurs sont les pesticides.
Il sont déversés en si grandes qualtités, que nous en consommons à longueur de temps, sous toutes les formes, car ils sont présents partout sur la surface du globe et même dans les océans; dans nos aliments, dans l’eau potable, dans l’air que nous respirons… Il y en a dans le lait maternel, dans les cellules de notre corps, dans les neurones de notre cerveau…
Qui plus est, il est sans doute trop tard pour faire machine arrière. Nous détruisons la nature, tributaires de nos choix de vie, mais aussi par facilité et égoïsme…
Quel dommage… la révolution industrielle qui a apporté son lot de bienfaits, a aussi crée le monstre qui nous dévorera tous.